Santé de l'individu

Après avoir analysé et expliqué l’historique de l’individu, nous allons vous mettre au point à propos de notre dernier thème.

Cette partie englobe comme le dit son nom, la santé. Elle est structurée de manière à vous démontrer comment la santé d’un individu est déterminée par différents facteurs localisés dans le sang. Tout d’abord, et même avant la naissance, peuvent apparaître des incompatibilités sanguines au niveau de l’accouchement. Pour ceci, nous vous expliquerons le principe du test de Coombs, et finalement, en quoi consiste un analyse de sang et comment grâce à celui-ci nous pourrions dépister quelques maladies.

    A) Premièrement nous vous donerons une définition du Test de Coombs: 

Ce test est appelé ainsi après Sir Robin R. Coombs, un scientifique de Cambridge. Mais actuellement il est connu aussi sous le nom de test à l’anti globuline. Ce nom explique le principe du test car l’anti globuline est “un anticorps anti-corps” qui met en évidence la présence d’anticorps.

 Il existe deux types de test:

-le test de Coombs ou à l’anti globuline direct 

-le test de Coombs ou à l’anti globuline indirect

La principale différence entre les deux est que dans le premier cas l’antiglobuline est directement mise en contact avec les érythrocytes; tandis que dans le deuxième cas, les anticorps sont fixés sur des érythrocytes connus, pour pouvoir déterminer un phénotype concret du groupe sanguin.

De nos jours la technique utilisée est celle du test indirect qui nous a été expliquées par la Dra. Olaso à l’aide de ce schéma ci-dessous: 

Lors de notre visite au laboratoire Lafita nous avons reçu une explication du test de Coombs qui englobe les incompatibilités de rhésus lors de la grossesse aussi appelée incompatibilité fœto-maternelle.

Avant tout, qu'appelle-t-on incompatibilité rhésus ou fœto-maternelle? Cette incompatibilité est appelée ainsi car elle englobe la différence de rhésus entre une mère et son enfant lors de la grossesse. Elle se produit uniquement si la mère est rhésus négatif et le père positif; donc l’enfant a deux chances sur trois d’avoir un rhésus positif. Ce problème n’existe qu’à partir de la deuxième grossesse, si la mère n’a pas reçu de traitement.

Ici est où rentre en jeu le test de Coombs antérieurement expliqué. 

Le problème se présente si le sang du bébé rentre en contact avec celui de la mère car la mère va donc produire des anticorps qui détruiront les globules rouges du bébé. Ceci est une maladie: la maladie hémolytique du nouveau-né. 
Cette maladie a comme conséquences une forte anémie et une atteinte forte des fonctions du foie et de la rate pour l’organisme du bébé. 

Éviter ceci est possible grâce au vaccin anti-D; qui consiste à injecter des gammaglobulines anti-D (qui sont des anticorps anti-rhésus). Le rôle des gammaglobulines est de détruire avec rapidité les globules rouges du fœtus qui aient passés au corps de la mère. Ce qui forcement évite à l’organisme de la mère de produire des anticorps. 

    B) De façon plus généralisée, nous avons aussi appris qu’on est capables de détecter d’autres types de maladies, et pouvoir les dépister plus tard, avec ce qu’on appelle les analyses de sang. Tout de même nous avons eu l’opportunité de réaliser une analyse de sang, d’une d’entre nous, pour après pouvoir observer et interpréter les résultats. 

Une analyse de sang se déroule en plusieurs parties; premièrement une quantité d’entre 5 à 10 mL est extraite dépendant du type d’analyse nécessaire. Ce prélèvement est le plus couramment réalisé dans l’artère radiale, située au plie du coude. Dans notre cas la Dra. Olaso préleva une quantité de 5 mL qui fut divisée par partie égale en deux tubes contenant différentes substances. 

Le premier comporte un liquide anticoagulant, qui permet d’éviter la coagulation du sang par les plaquettes, et maintenir ainsi sa fluidité, nécessaire pour les processus suivants (ici avec bouchon de couleur violet); puis le deuxième (ici avec bouchon de couleur jaune) contient à l’intérieur un gel coagulant permettant la séparation du plasma du reste des constituants. Ceci pour des possibles analyses réalisables sur le plasma.

Le premier échantillon va être légèrement mélangé pour éviter des possibles coagulations qui pourraient avoir lieu. Ensuite, ce tube de sang rentre dans une machine appelée autoanalysateur d’hémogrammes. 

Celle-ci, permet en moins de trois minutes d’obtenir toute l’information sur les caractéristiques des composants du sang, dont principalement: 

- L'analyse quantitative (numération) 

- L’analyse qualitative (formule): érythrocytes, leucocytes et thrombocytes. 

- Les types de globules blancs, les granulocytes (50-70% de neutrophiles, 2-5% d’éosinophiles et moins de 1% de basophiles); les lymphocytes (20 à 40%) et les monocytes (3 à 6%). 

- La taille moyenne de chaque composant. 

- L’hématocrite, volume de globules rouges, par rapport au volume sanguin total. (40 et 55% chez l'homme et 35 et 50% chez la femme). 

- Le plaquettocrite, volume de plaquettes, par rapport au volume sanguin total (7 et 11 fL (femtolitre)). Mais, ce taux est généralement plus élevé chez les hommes. 

- Les réticulocytes, des globules rouges jeunes. (0,2 à 2 % chez l'adulte et 2 à 6 % chez l’enfant).

Nous devons vous rappeler que ces valeurs de références se font avec les résultats du 95% de la population saine et donc varient avec le temps. 

Suivi de la prise de sang nous avons pu observer la réalisation du processus. Ici adjoint se présentent les résultats de l’analyse du sang que la Dra. Olaso nous a réalisé: 

Les paramètres observables sont des abréviations anglaises de l'information, déjà mentionné, qui nous fournit l’autoanalysateur d’hémogrammes. En plus, nous allons vous expliquer comment interpréter quelques-uns.

- WBC, en anglais White Blood Cell (cellules blancs du sang), représente le nombre total de globules blancs dans le sang. Ce comptage prend en compte les types de leucocytes en pourcentages: neutrophiles, éosinophiles, basophiles, les monocytes ou macrophages et les lymphocytes, en leur multipliant par WBC pour obtenir comptage total/absolue. Mais, dans cet analyse nous pouvons voir en plus ces dernières valeurs séparément: polys, lymphs, monos, eos et bas. 

- RBC, en anglais Red Blood Cell (cellules rouges du sang), représente comme son nom indique le nombre total d' érythrocytes dans le sang.

- HGB, en anglais Hemoglobin, est dit d’une protéine appelé en français hémoglobine qui a pour fonction de transporter l’oxigène.

- MCV, en anglais Mean Corpuscular Volume, s’agit du volume corpusculaire moyen de globules rouges.

- PLT, en anglais Platelets (les plaquettes), englobe nombre total de ce composant dans le sang. 

Cette partie de l’analyse peut nous fournir nombreuses pistes pour détecter des maladies, ou même nous permet de mieux connaître à l’individu analysé; et selon nous a informer la docteur: 

- Si analytique montre un WBC haut, l’individu doit être en train de combattre une infection. (Delà, la fonction des lymphocytes expliqué précédemment et perceptible sur ce paramètre de l’analyse). Par contre, si le nombre total de globules blancs est inférieur au moyen alors on pourrait diagnostiquer des problèmes à niveau de la médulle osseuse; et un organisme avec moins de moyens pour lutter contre les infections. 

- Si on obtient un nombre total de globules rouges bas (RBC), cela peut signifier une anémie, c’est-à-dire que notre corps ne dispose pas d’oxygène suffisant (observable aussi sur HGB) pour nous maintenir en fonctionnement. C’est pour cela que les personnes anémiques souffrent une fatigue constante, des cheveux qui tombent, des taquicardies, etc.

- De même, une quantité d'hémoglobine baisse peut être à l’origine Un MCV haut montre des globules rouges plus petites, ceci est normalement causé par un manque de fer ou par l’apparition de maladies chroniques. D’un autre côté, si on obtient un résultat contraire on est directement diagnostiquer anémie (due au manque d’acide folique).

- Si dans les résultats, on observe un niveau inférieur au moyen de PLT signifie normalement que l’individu tend à avoir des hémorragies internes ou une facilité pour avoir des bleues; car la fonction des plaquettes ne sera pas accomplie due au manque de celles-là. De plus, les gens atteints de VIH ont normalement des bas niveaux. Puis, en comparaison avec les autres résultats, les plaquettes ne vont presque jamais atteindre un niveau tellement haut qui puisse être à l’origine de problèmes pour notre santé. 

D’après les explications de la Dra. Olaso, les données d’un analyse sont interprétées par des professionnels en comparant les résultats avec les données de référence. 

Mais attention, quelque chose qu’ils tiennent en compte est l’âge et la sportivité du patient (en cas d’un sportif d’élite). C’est à dire, les personnes âgées ont plus de possibilités d’avoir des anémies car leur taux d’hémoglobine est généralement plus bas. Mais l’âge n’est pas un facteur de modification du sang. À propos des sportifs, l’information à tenir en compte est que leur quantité de composants du sang est souvent plus élevé.

Quand nous continuâmes avec le processus d’analyse, nous observions que le deuxième échantillon va être centrifugé (dans une centrifugeuse) afin de bien séparer le sang en trois phases: les globules rouges (45%), les globules blancs (1%), substances lourdes, et le plasma (55%) à la surface avec les substances dissoutes. Ce plasma peut alors être récupéré pour les analyses. 

Comme le sérum, le plasma sanguin permet de réaliser des analyses dont le but est de mesurer la quantité de certaines substances présentes dans le sang.

La première raison pour laquelle on utilise du plasma est que le sang coagule rapidement au contact de l’air et cette coagulation empêche son passage dans les analyseurs et la bonne séparation des substances. 

De plus, la Dra. Olaso, nous a expliqué que le plasma sanguin est composé à 91 % d'eau, et d’une grande variété de solutés:

-les solutés minéraux

-les gaz respiratoires (O2, CO2) 

-les solutés organiques 

Comme dans les composants du sang, les composants du plasma doivent être compris entre différentes valeurs de référence. Ces valeurs sont analysées lorsqu’on sépare le plasma et nous eûmes la possibilité de les analyser. 

Les résultats sont normalement des paramètres tels que: des enzymes, des vitamines, des hormones et autres comme le cholestérol, l’urée, l’acide urique etc. Comme cette examen englobe tant d'informations supplémentaires de l’individu, les médecins vont souvent demander à ses patients de réaliser un analyse de sang pour recevoir des informations sur des organes précis. 

Ces résultats varient clairement dépendant des personnes et de ce qu’ils mangent ainsi que du sport qu’ils pratiquent. C’est le cas du cholestérol (CT), qui est un lipide (graisse). Pour partie, il est fabriqué par le foie. Pour le reste, il est d'origine alimentaire. Normalement le CT est ou inférieur ou égal à 2 g/L, mais cette valeur dépend de plusieurs facteurs comme le tabac, le diabète, l'hypertension et même la génétique.

De même, si on obtient un niveau d’urée élevé, que normalement devrait être compris entre 3 et 7.5 mmol/l soit 0.18 à 0.45 g/l, chez l'homme et 2.5 et 7 mmol/l soit 0.15 à 0.42 g/l, chez la femme, on est normalement atteint d’un dysfonctionnement des reins. Et avec un résultat opposé, lors d’un niveau bas, on aurait une insuffisance rénale.